- LE TERME CUIR PROTEGE PAR UN DECRET
Le cuir est le produit de la transformation d’une peau animale, par des tanneurs et des mégissiers.
Son appellation est régie par le décret 2010-29 du 8 janvier 2010 portant application de l’article L.214-1 du code de la consommation, appelé Décret Cuir :
« L’utilisation du mot cuir (…) est interdite dans la désignation de toute autre matière que celle obtenue de la peau animale au moyen d’un tannage ou d’une imprégnation conservant la forme naturelle des fibres de la peau ».
Pour cela, elle mène, avec l'ensemble de la Filière Fraçaise du Cuir et le Conseil National du Cuir (CNC), des actions pour défendre l'appellation correcte du mot Cuir.
Voir le Décret Cuir.
Aucun matériau, qu’il soit issu du végétal, de la pétrochimie, d’un mix des deux ou de toute origine autre qu’animale, ne peut se prévaloir légalement de l’appellation CUIR.
Il en résulte que l’utilisation d’expressions fallacieuses telles que : « cuir de », accompagnée du nom d’une matière première qui n’est pas une espèce animale, contrevient à la législation en vigueur et est passible de poursuites judiciaires.
Pour la Fédération Française de la Tannerie Mégisserie, le terme CUIR doit être respecté dans son droit et son sens objectif.
Voir le communiqué de presse du Conseil National du Cuir sur l’utilisation du mot « cuir ».
- LE CUIR: MATIERE AUX PERFORMANCES TECHNIQUES INEGALEES
En 2021, le laboratoire allemand indépendant FILK (Institute for Leather and Synthetic Materials) a publié une étude comparative menée entre le cuir et 9 matières se présentant sur le marché comme des alternatives au cuir.
Consultez la version française de l’article publié le 13.02.2021 dans mdpi/coatings sur l’étude complète de FILK
Consultez la synthèse des résultats de l'étude
Il ressort de cette étude qu’aucune de ces matières n’égale le cuir en terme de performances techniques, donc qualitatives. Aucun des différents matériaux testés ne peut donc remplacer l’original.
Il est important que les clients et les consommateurs comprennent les lacunes de performance de ces matériaux dits alternatifs au cuir et prennent en compte ce facteur, pour s’assurer que les produits qu’ils créent ou achètent seront aussi performants qu’ils sont en droit de s’y attendre.